Dafné Kritharas inaugure le Magic Mirrors pour la 39ème édition du Tourcoing Jazz Festival, en coproduction avec Attacafa… forcément c’est gage de qualité, et la franco-grecque à la voix envoûtante n’a pas déçu, bien au contraire.
Découverte il y a quelques mois au sein du somptueux projet Nomades organisé par Attacafa pour quelques dates (on veut l’album !), j’ai été ravi de découvrir Dafné programmée au Magic Mirrors pour débuter la tournée de son nouvel album « Prayer & Sin » qui sort dans quelques jours.
Elle est accompagnée sur scène par Louis Desseigne, guitariste bien connu de la scène lilloise, notamment dans Ladaniva. Il est aussi au saz sur certains titres. Derrière lui, au clavier et piano à queue c’est Camille El Bacha. Aux percussions c’est Milàn Tabak et enfin à la contrebasse et sur un titre, une sorte de violon traditionnel, c’est Pierre-Antoine Despatures.
Le Magic Mirrors est en configuration assise ce soir, et c’est plein, si bien que des gens restent debout au fond. D’emblée on sent un groupe habitué à la scène, et Dafné capte le public sans difficultés. Elle chante en français et en grec ses propres compositions sur cette tournée.
Envoûtante dans les graves, vertigineuse dans les aigus, Dafné nous fait voyager entre des morceaux poétiques, très doux, d’autres ou un brin de folie s’immisce. Elle chante ses origines, son histoire familiale tragique mais aussi des thèmes comme l’exil, la puissance des femmes ou la convergence des cultures.
J’attends avec impatience la sortie de Prayer & Sin pour me replonger dans son univers.
Un grand merci à Dafné pour sa vigilance qui a permis de corriger une exactitude dans ce compte rendu !