Le Zénith est aux couleurs du métal ce soir, plus précisément le power metal avec Dragonforce, trip bornes d’arcades années 80, et les seigneurs de Powerwolf, ambiance Dark Ages pour les rôlistes (avec plus de second degré)
Dragonforce
Dragonforce propose un cadre assez original : des visuels ultra flashy, un fond de scène digne d’une cartouche de megadrive, des Bornes d’arcade au sommet desquelles les guitaristes (qui ne tiennent pas en place) vont et viennent. Un titre revisite Zelda (un vieux, Link To The Past), un autre est une reprise de Taylor Swift en speed métal, on n’entend pas cela tous les jours. C’est très chargé, et même si j’aime leur délire, musicalement je n’ai pas apprécié plus que ça, c’est dommage. Mais en même temps, la première fois que j’ai vu Powerwolf, j’avais pas aimé plus que ça, aujourd’hui j’ai 2 vinyles et j’attendais ce concert avec impatience…
Dragonforce à Lille : la setlist
Ashes of the Dawn
Cry Thunder
Power of the Triforce
Fury of the Storm
Doomsday Party
Wildest Dreams
A Draco Tale
Through the Fire and Flames
Powerwolf
Les roi de la mise en scène, n’en déplaise à Ghost, ont sorti la grosse artillerie au Zénith ce soir : fond de scène animé, décors soignés, lances flammes : les allemands ne font pas les choses à moitié. Attila Dorn, le chanteur à voix de ténor, intervient régulièrement dans un français impeccable entre les morceaux. Pendant, sa voix est particulièrement mise en avant, et, il faut le signaler, le son est exceptionnel.
On y retrouve ce qui me séduit chez Powerwolf : l’importance de la mélodie, souvent simple, mais efficace, on est plus proches d’un ACDC que des trucs de brutasses. A ce titre, l’importance de Falk Maria Schlegel aux claviers est capitale : il n’hésite pas à les délaisser pour s’imposer en devant de scène de temps en temps.
Les deux guitaristes, les « frères » Greywolf, Charles et Matthew envoient du lourd et cultivent les poses loupgarouesques. A la batterie c’est le néerlandais Roel Van Helden, le seul qui n’a pas de pseudo.
Le Zénith était loin d’être rempli en cette période pre-hellfest, mais le public présent a participé avec enthousiasme aux tours de chant dirigés par Attila, et pendant plusieurs jours après, les mélodies reviennent en tête, à commencer par « Bête du Gévaudan » chantée en français, ou « Armata Strigoi ».
Un excellent concert, Powerwolf est une valeur sure en live, ils maitrisent aussi bien la mise en scène que la technique, et même si on peut parfois dire que « ca se ressemble toujours un peu », une fois en live, le temps passe trop vite, et on en redemande.
Vivement la prochaine fois.
Powerwolf à Lille : la setlist
Bless ’em With the Blade
Incense & Iron
Army of the Night
Sinners of the Seven Seas
Amen & Attack
Dancing With the Dead
Armata Strigoi
1589
Demons Are a Girl’s Best Friend
Stossgebet
Fire and Forgive
Bête du Gévaudan
Alive or Undead
Heretic Hunters
Joan of Arc
Blood for Blood (Faoladh)
Sanctified With Dynamite
We Drink Your Blood
Werewolves of Armenia