Ce jeudi soir au Splendid, Lille accueillait KO KO MO, le power duo vendéen le plus électrique du pays avec leur rock vintage. Ils ne baissent toujours pas le volume, ça envoie !
After Geography
Découverte agréable que ces Nantais venus dérouler un rock britpop bien soigné en première partie. Leur set, carré et mélodique, n’était peut-être pas une révolution pour mes oreilles, mais la nostalgie de ce son m’a séduit autrement, et ils font très bien le job avant la tempête KO KO MO.
KO KO MO
La mise en scène est soignée, stylisée même, minimaliste : les percussion de K20 sont sur une estrade ronde sur la droite, et à gauche, un micro pour Warren. Des éclairages tout en ombres et lumières, en noir et en blanc, à l’image de la pochette de leur dernier album « Striped », et voilà le décor posé. L’intro est puissante, la machine se met en marche : K20 est démonstratif aux percussions, Warren ne tient toujours pas en place.
Le duo joue comme si la scène était un ring : chaque riff est un crochet, chaque break un uppercut, et toujours avec le sourire.. Warren manie sa guitare avec une précision sauvage, ca fuse dans les amplis, en digne héritier du hard rock des 70s, pendant que K20 martèle sa batterie toujours connecté avec le public.
La mise en lumière, minimaliste et contrastée, ajoutait une tension visuelle qui collait bien à leur son brut. Pour les photos par contre, ce n’est pas l’idéal, je vous invite à aller voir le boulot de Zoé pour Sounding Shivers, elle s’en sort beaucoup mieux que moi !
KO KO MO a ce talent rare : jouer un rock très vintage, sans pour autant qu’il soit daté. Même leurs reprises de Personal Jesus, ou en final magique de The Show Must Go On en sont des exemples frappants ce soir.