Peter Gabriel @ Vieilles Charrues

Peter Gabriel est à l’origine des compte rendus de concert sur Ubikwit. Après l’avoir vu à Bercy en 2003 et 2004 – LE meilleur concert de tous les temps à ce jour- je me suis dit quece serait vraiment dommage de ne pas garder de traces de ces moments pour m’en souvenir dans quelques années.

Quand j’ai appris qu’il se produisait au Festival des Vieilles Charrues, ça me paraissait évident d’y aller, surtout étant donné le concept de cette tournée d’été.
Pour les 25 ans du festival WOMAD qu’il a crée, Peter a annoncé qu’il y ferait un concert cette année, et dont la setlist serait déterminée par les admirateurs sur son site: chaque personne inscrite fait le top 10 des morceaux qu’elle veut voir en live, en choisissant parmi les titres qu’il n’a pas joué lors des deux dernières tournées. Après dépouillement, ils ont répété pas mal de titres avant le début de la tournée !
Et comme ce serait dommage de répéter tout ça pour un seul concert, il a embarqué sa troupe pour faire les festivals d’Europe. En voilà un beau cadeau !

Nous sommes arrivés sur le gigantesque site du festival vers 15h30, le temps de rejoindre l’entrée à pieds il était 16h. On passe à la fouille, le GPS est consigné, mais mon appareil numérique passe…heureusement que ce n’était pas le reflex.
On rejoint deux éminentes membres du forum PG-FR : Lady Tottington et Ginger, accompagnées par la Vachette et un gâteau breton.
On patiente en attendant Nicolinux, Froggy et MondeSecret qui ne tardent pas à nous rejoindre. On ne trouve malhureusement pas Ovomaltine et Pythagoras.
Vers 17h, on se dirige vers la scène Glenmor ou Donavon Frankenreiter est sur scène. C’est pas mal du tout d’ailleurs, du bon blues rock avec orgue Hamond de rigueur. Ca sonne très bien malgré le fait que ce soit en plein air.
On patiente pendant que Galaxie s’excite sur la scène d’en face.. On ne se balade pas, préférant garder nos places pour être aux premières loges à 20h50.
Une fois que Galaxie termine, c’est Ayo qui entre sur scène devant nous. Une chanteuse style pop-soul suave. Le genre que j’aime pas du tout. Et je me suis ennuyé comme jamais, j’en voyais pas le bout.

Il y a déjà énormément d’alcool sur le site, et voir des gars ivres morts étendus dans la boue à 18h, ça ne présage rien de bon.
Ayo termine (enfin…) et en face Higelin prend la relève : cruel dilemme. On décide de rester, Ginger et la Vachette tentent le compromis mais reviennent bredouille au bout de 10 minutes: la plaine devant la scène est en pente ascendante, du fond on voit très bien les voisins de devant, mais pas du tout la scène. C’est d’autant plus regrettable qu’Higelin a sorti un nouvel album, Amor Doloroso, il y a six mois, mai il ne joue que des vieux titres ! A voir sur les écrans ça devait valoir le coup, il a de l’énergie à revendre.
On est rejoints devant la scène par Kaini et Ocean, dont c’était le baptême du feu ce soir: quoi qu’on en dise, superbe façon de découvrir Peter Gabriel en live…
Wren et sa moitié nous rejoignent aussi, le T-shirt – plus ou moins – pgfrien se repère, et on commence à former un beau petit groupe, Ovo et sa petite famille étant de la fête aussi.
Très bonne ambiance, la moyenne d’âge vieillit devant la scène et c’est pas un mal, il y a moins de saoulôts… Tant mieux parce que ça ne s’arrange pas de ce côté: un gars plus qu’éméché est embarqué manu militari par la sécurité après être tombé sur une enfant. Familial les Vieilles Charrues ? Oui, sur le papier.
Pendant qu’Higelin se produit sur la scène Kerouac, Dickie Chappell et ses sbires installent le matos de Peter et cie. Ged Lynch vient lui même peaufiner ses réglages.
Sur l’écran, Higelin salue… on y est presque.

On entend les percussions de Rhythm Of The Heat; les lumières s’allument et les musiciens entrent sur scène.
– Tony Levin, bassiste de renommée intergalactique, avec sa grande silhouette chauve mais néanmoins toujours aussi moustachue.
– le fidèle David Rhodes, guitariste du quatuor des chauves.
– Ged Lynch, le héros de la soirée à la batterie.
– Richard Evans, multi-instrumentiste, beaucoup plus à l’aise qu’en 2003-2004.
– Angie Pollock, la petite nouvelle aux claviers et aux chœurs.
– Mélanie Gabriel, fille de qui vous savez, aux chœurs et aux truc programmés… je sais pas trop ce qu’elle faisait en fait en plus des chœurs.
Et enfin Peter Gabriel, très classe, très humble, très humain. Ma personnalité de jeune groupie me faisait verser une larme à chacune de ses entrées sur scène en 2003 et 2004, et elle peut ajouter 2007 au palmarès. Sa personnalité, sa présence, son charisme et -n’ayons pas peur des mots – son génie en imposent.
Première surprise : vocalement c’est nickel ! Bien meilleur qu’en 2004 ou à l’entendre on pouvait faire une croix sur pas mal d’anciens titres qui nécessitaient de monter assez haut. Ici, le cri au début de Rhythm Of The Heat remet les choses à leur place.
Deuxième surprise – sans en être une – Ged Lynch est génial. Il s’éclate sur ce morceau qu’on jurerait avoir été composé pour lui. C’est un batteur de la classe des cogneurs, mais avec panache et un certain touché. Manu Katché – batteur attitré de Peter avant qu’il se ne reconvertisse mercenaire télévisuel – ne manque pas du tout.
Le mythique final, que jamais je n’aurais espéré imaginer avoir la chance de voir en live un jour, est magnifique. L’avalanche de percussions délivrée par Ged, David et Richard est à couper le souffle.
Seul point noir du morceau: un vigile m’a vu prendre une photo. Plus de photos donc. D’habitude ça me mine un concert mais là je m’en fout totalement.
Second vieux titre “On The Air”. Il était loin de figurer dans ma liste de titres à voir en live, mais ça fait plaisir quand même. Tony Levin au meilleur de sa forme, il occupe la moitié de la scène en hauteur et en largeur, cambré sur ses immenses jambes dans une posture de rock star.
Un bon morceau, mais que je trouve pas mal vieilli.
Peter prend le temps d’expliquer – en français of course – sa démarche pour cette tournée, pour “dépoussiérer les anciens morceaux” comme il le dit lui même.
Le morceau suivant est encore un pour Ged Lynch : “Intruder”. La ligne de batterie, composée par un certain Phil Collins sans utiliser les cymbales suite à la demande de Peter Gabriel en 1980, est inquiétante, et avec Ged aux baguettes ça percute. L’ambiance du morceau n’a pas eu besoin d’un grand dépoussiérage, et c’est une joie inexpressible de voir ce morceau en live pour moi. C’est – après OvO – le morceau qui m’a fait découvrir le Gabriel plus ancien grâce au maillon “Phil Collins”. Ce titre n’étant pas un tube, les chances de le voir en live un jour n’étaient pas de mon côté.
Enchaînement avec une deuxième chanson de PG III : “No Self Control”. Grosse surprise encore. La version CD a pas mal vieilli, j’ai jamais vraiment accroché. Là on a eu droit à un vrai dépoussiérage dans les règles de l’art. Richard Evans joue du Marimba sur un rythme “remix”, tout comme les choeurs de Mélanie. Très étrange, mais ça fait plaisir à entendre, on redécouvre le morceau. Peter bouge enfin de derrière les claviers, il est en grande forme, je me répète mais vocalement c’est bluffant.
Quelques gouttes commencent à tomber sur le public pendant que Peter chante “I walk on through the rain”…

La chanson suivante confirme l’aisance vocale de Peter: “Blood Of Eden”, issue de l’album “Us” en 92. J’attendais Peter au tournant lorsqu’il devait forcer sur sa voix et monter dans les aigus… et il le fait sans problèmes ! Mélanie assure les chœurs chantés par Sinead O’Connor sur la version album, elle s’en tire bien, mais pas de coup d’éclat non plus.
Pendant que Peter explique la chanson suivante, “Family Snapshot”, un gars pas loin sur ma droite n’en revient pas et s’exclame tout haut “Oh putain non je vais chialer là”… et il laisse échapper sa joie entre le silence qui suit l’annonce du titre par Peter et le début du morceau d’un “Yes !” retentissant. Et je le comprend. On est décidément gâtés en titres de PG III puisque Peter nous chante à la perfection ce morceau en plusieurs phases plus ou moins rythmées. Et mon voisin enthousiaste sur la droite n’était pas tout seul à verser sa larme sur le dernier couplet, chanté doucement “I shoot into the light”. Les grands moments sont trop nombreux sur ce concert pourtant court, mais celui ci en fait indéniablement partie.
“Big Time” est joué ensuite. J’ai un gros problème avec Big Time, un titre pop dans le plus pur style ’80s qui critique justement le système de fabrication de stars à l’époque. Bon ça s’écoute, je crache pas dessus, mais la comparaison avec ce qu’on a eu avant n’a rien à voir.
On continue sur une setlist beaucoup plus classique avec l’indispensable – quoique… – “Solsbury Hill”. Version très énergique, avec le petit pas de danse ou les joyeux quinquagénaires Peter, Tony et David gambadent sur la scène comme Candy dans le dessin animé. Bonne ambiance, le public se réveille puisqu’il connaît.
Et enchaînement logique avec l’encore plus archi-connu “Sledgehammer”, avec l’introduction chantée par les connaisseurs sur la ligne de basse/batterie en attendant qu’Angie lance les cuivres. Et c’est parti, Peter se déhanche comme il y a 20 ans, prenant visiblement toujours autant plaisir avec le double sens de ces paroles. Là encore un pas de danse particulièrement savoureux avec les trois danseurs émérites qui nous rappellent le french cancan. J’ai beaucoup mieux apprécié ce titre, très spontané, très pop, en concert style festival que dans le cadre de la tournée (Still) Growing Up ou Peter était affublé d’une veste en ampoules électriques qui diffusaient de la lumière en fonction de ses mouvements. Visuellement c’était génial, mais avec un élément de comparaison, musicalement, ça manquait de spontanéité. L’idéal est de voir Gabriel en configuration tournée normale pour le côté inventif, pro etc, et en configuration “festival” pour le côté un peu plus détendu.
Nos avons eu droit à la facette “humanitaire” ou tout simplement la facette “homme du monde” de Peter Gabriel, qui n’a pas été décoré du titre d'”Homme de la Paix 2006″ par un jury de prix Nobel pour rien. Il s’agit de ma chanson favorite – si vraiment je devais en choisir qu’une – issue de Up : “Signal To Noise”.
Ce morceau, qui a été écrit sur une période de 10 ans, nous montre à quel point notre société de l’ère de l’information ne résout pas les problèmes dans le monde, bien au contraire: les véritables infos sont noyées dans le bruit sonore des infos inintéressantes, multipliées ou simplement fausses. Prenez la couverture médiatique de la crise du Darfour pendant la campagne présidentielle française et vous aurez un bon exemple.
L’interprétation de ce morceau avait quelque chose de spécial ce soir. Après le premier couplet, Peter lance la partie chantée par le regretté Nusrat Fateh Ali Khan, chanteur pakistanais soufi décédé en 1997. Pendant que les cris de Nusrat retentissent, donnant la chair de poule, Gabriel fait un signe du bras en arc de cercle, comme un salut lointain en direction du public. On tourne la tête pour découvrir un immense arc en ciel complet qui se découpe en face de la scène. L’âme de Nusrat n’aura jamais été aussi présente que pendant cette soirée.
Le crescendo est maîtrisé à la perfection par Ged et David qui arrache des accords de sa Gibson, Tony qui torture son violoncelle, et le public qui scande cet hymne avec Peter “Receive And Transmit”. Un autre grand moment, la puissance de la Musique dans sa plus belle perfection.

Et c’est déjà la fin, il s’éclipsent en coulisses les un après les autres pendant que Ged et David terminent le morceau.
Il reviennent pour jouer “Secret World”, une autre valeur sûr en live depuis 1992. David Rhodes est plus que jamais mis en valeur, épaulé – le mot est faible – par Tony Levin.
Peter ne se relâche pas et entraîne le public, qui lui rend bien.
Avant le second (et dernier) rappel, Peter invite sur scène un certain… Daby Touré ! Le mauritanien arrive sur scène, tranquille, en jean et T-shirt, et c’est parti pour un “In Your Eyes” anthologique !
A l’origine chanté en duo avec Youssou N’Dour, Daby était déjà venu chanter avec Peter à Bercy en 2004, ou nous l’avions découvert. Depuis nous l’avons vu 2 fois en concert, et à chaque fois son énergie communicative nous a fait passer de très bons moments… et il en a été de même sur ce “In Your Eyes” ou les joutes vocales entre Daby et Peter ont poussé ce dernier dans ses derniers retranchements… et il ne s’est pas laissé faire, montant dans les aigus comme jamais, courant d’un bout à l’autre de la scène. Malgré le fait que cette chanson soit un classique (jouée 3 fois sur les 3 concerts que j’ai vu), elle est toujours aussi agréable, et la fin du morceau avec Peter balayant le public de la main en chantant “Oh… it’s in your eyes…” est assurément une belle fin, bien que ce soit malheureusement une fin, on aurait aimé que ça continue encore, nous n’avons pas vu passer la dernière heure…

Au programme de la soirée, nous devions attendre encore une heure et demie pour voir les fameux Arcade Fire en concert, après le rendez-vous manqué à Lille en avril.
Sauf que…
Sauf que le public civilisé de Peter Gabriel s’est éparpillé, et les saoulôts sont revenus en force. On s’est reculés pour être moins exposés et on a patienté. Les personnes saines étaient clairement en infériorité face aux adeptes d’alcools (et c’était pas du cidre mais plutôt du pastis, de la vodka et autres tequila…) Au fur et à mesure que l’heure du début du concert d’Arcade Fire approchait, il y avait de plus en plus de mouvements. Un couple, la cinquantaine, parfait pour montrer à quel point le festival est “familial” a eu la bonne surprise de se faire uriner dessus par un abruti qui ne voulait pas bouger.
Après avoir hésité on décide de rester. Le concert commence. Il y a des mouvements de foule dans tout les sens, des abrutis qui chargent etc. On a du mal à suivre “Black Mirror”.
Mais quand c’est “No Cars Go” qui commence, là ça devient inquiétant. On est poussés de derrière, puis de la droite. Leslie est prise d’une crise de panique et d’asthme, elle n’arrive plus à respirer. Pas trace de la sécurité du festival, j’ai du la porter d’un bras en me frayant un passage au milieu des gens trop saouls pour comprendre. Heureusement que tous ne l’étaient pas, et un jeune déguisé en Viking m’a aidé à ouvrir la route jusqu’au stand de la Croix Rouge. Elle a été auscultée sur place, soignée, mise sous oxygène quelques instants puis transportée de l’autre côté de la scène pour être auscultée par un médecin. Plus de peur que de mal, on est repartis un quart d’heure après.
Je ne raconte pas tout cela pour raconter ma vie, mais simplement à titre d’exemple: les Vieilles Charrues c’est bien, mais la fréquentation moins. Tant qu’on interdira pas l’alcool sur le site, ceux qui veulent voir les têtes d’affiches qui passent tard et/ou destinés à un public jeune doivent savoir à quoi s’attendre. Et si vous y allez en famille, préférez les groupes locaux aux stars, malheureusement à cause du non-respect de certains, l’ensemble est terni. Pour notre part, on ne reviendra pas aux Vieilles Charrues… sauf peut-être pour Peter Gabriel…uniquement. Son public est à son image.

Bilan : On était venus pour deux groupes : 50 % pour Peter Gabriel, 50% pour Arcade Fire. Peter Gabriel m’a énormément surpris, et malgré la durée de son set et les trajets Lille-Paris-Carhaix, ça valait largement le déplacement. Ses concerts ont ce petit quelque chose magique et indéfinissable qui en font des moments hors du temps.
Le Festival en lui-même : c’est grand, mais c’est beaucoup trop alcoolisé.
On retiendra un concert de Gabriel génial, et des rencontres très sympathiques entre pg-friens !

Merci à Lady Tottington pour le gâteau, au valeureux Viking pour la défense des opprimés et à ma chérie pour les sacrifices qu’elle a fait.

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Commentaires 9
  1. magnifique compte rendu, merci Azzy. Ravie d’avoir fait ta connaissance à Carhaix.

  2. Parfait Azzy! Bon je n’étais pas aux vieilles Charreus donc on n’a pas pu se voir mais pour la prochaine tournée :) Pour arcade fire, à Lyon il yavait aussi une ambiance très spéciale faite de slam et de pogo…pas convaincu que la musique des canadiens y soit propice…

  3. Merci pour ce résumé, nous avons un peu la même version des choses, attente pendant Ayo interminable, mais au soleil…
    Un peu de place devant avant PG… Le gars qui a renversé la gamine m’avait bousculé juste avant voulant passer en force, je l’ai repoussé et ila essayer plus loin avant que la sécu n’intervienne et le sorte, au moins il a vu la scène de près mais vide! Ce fût sans doute la seule action positive de ces mastondontes de la sécurité. Après ils n’ont pas arrêté de faire la chasse aux photos. Bande de nulos, j’ai dû en prendre quelques unes avant de me faire gauler et de ranger le matos. Je ne vois pas en quoi ça les emm… C’est la première fois en concert que je vois ça, il faut dire que j’avais encore plus les boules de voir la petite devant moi filmer et shooter à fond avec son portable sans que le gorille devant elle ne lève la main devant l’objectif ou ne lui dise quelque chose… Avec 3M de def sur certains portables, finalement c’est pas mal non?

    Enfin tous les poils debout et une larmichette aux premières notes et à l’apparition du Monsieur! Effectivement, à chaque fois ça le fait et pourtant je ne l’avais pas vu depuis un concert à Francfort lors de sa tournée avec Youssou N’dour au siècle dernier déjà!
    Alors je me suis abreuvé de sa voix, de son image et bien sûr des facéties des musiciens. Ged était venu vérifier son matériel avant le concert et on avait pu l’applaudir quelques secondes. Mon chouchou Tony est entré appareil photo en main, et j’ai pu reconnaitre le reste de notre groupe sur son site depuis!
    Signal to Noise que j’attendais avec delectation est enfin venu! Grandiose, là pour moi, le top du concert c’était ce morceau. J’ai eu du mal à rentrer dans UP, un peu coincé sur le PG3 et 4 mais avec StoN, puis I grieve et Sky Blue je suis complètement rentré dedans. J’aurais bien aimé entendre ces titres d’ailleurs, mais bon…
    Toujours cette super ambiance aux concerts de PG, les tempes des fans se font de plus en plus grises, mais j’y ai vu beaucoup de jeunes aussi qui connaissaient bien le repertoire.
    Belle voix, belle présence, beau son, vivement une tourtnée que je retourne le voir encore et encore… And on and on…
    Merci au temps qui est resté clément (Cf photos Locarno sur site de Tony Levin) , et au bel arc en ciel qui est venu au moment auportun!
    Si quelqu’un veut je mettrai en ligne quelques photos, la qualité n’est pas top, mais pour illustrer un bon moment c’est parfait!

  4. Je trouve dommage de critiquer autant les vieilles charrues et son ambiance festive… certes, des gens bourrés, il y en a plein, mais la plupart sont tout à fait agréables, doux, drôles, et ouvert à la discussion. La petite minorité “bourrine” ne doit pas gâcher la fête, il ne sert à rien de se focaliser là-dessus… sinon, je ne connaissais absolument pas Peter Gabriel, mais j’ai adoré ce concert, c’était vraiment super sympa… (tout comme Arcade Fire, qui m’ont surpris par leur pêche, tous les morceaux étaient bien plus énergiques que ce que l’on entend sur leurs albums… comme quoi les live peuvent être un véritable plus.) A côté de ça, c’est sûr que Ayo paraît bien fade…

  5. bon etant donné que j’ai oublié de mettre mon adresse mail , le long commentaire prevu a ete effacé et le réécrire ne me dit rien lol donc je vais le resumé: à cause de cet article j’ai du réécouter signal to noise pfff merci copain lolol
    mais j’aurais bien aimé voir peter au meilleur de sa forme j’avoue et si en plus le batteur etait surprenant que demander de plus!
    bravo lilou lol!

  6. Salut Azzy
    Tes comptes rendus sont un vrai régal et j’ai un véritable plaisir à parcourir ton site. Bravo.

  7. trés beau résumé, qui donne beaucoup de regret d’avoir manqué ce grand moment.
    merci azzy

  8. Pete Gab aux vieilles charrues…Dès avril mes billets son en poche car cela fait plus de 15 ans que je vais aux VC. Son concert a eu un goût de trop peu car trop court. Enchanté d’avoir réécouté le disque 3, qui me rappel des souvenirs de la term à loudéac (loudia). Family Snapshot m’a ému énormément et je dois dire que je me revoyais 25 en arrière avec le même pote à côté.Une chose que tu as loupé, peut être un signe…, cet arc en ciel sur le site de Kérampouilh lors du concert de pete gab. Autrement, les Bretons font la fête, oui c’est sûr mais je n’ai jamais eu à déplorer d’incident à ce festival et j’ai emmené mes enfants, maintenant ils vont avec des amis.RDV au bar 5 si PG y passe pour le concert du jeudi soir.

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